05 avril 1982

J177 - Katmandou : des chaussures pour le trek


Ce matin, forme saine au réveil.
Le coup du cou semble bien être valable.
La recherche doit être impartiale. Supprimer la peur, les mimes qu’on croit encore nécessaires, faire à l’écoute du fluide.

L'ambassade d'Inde est pleine à craquer.
Décision d'un départ après-demain pour un trek qui me mènerait jusqu'au 27 avril.
Il me resterait ensuite 3 jours de visa pour repasser en Inde et y décoller pour la Birmanie.

Déjeuner excellent avec un poulet et deux sauces merveilleusement cuisinées (pruneaux frits, pickles de soja…). Addition encore meilleure.

Location de chaussures.

Rencontre de l’américain, de l’allemand de Goa, de la fille de Jaisalmer brune et mignonne.
Dîner avec la bande au Paradise, sympa et légumier.


Soirée

J’avance ou j’ai l’impression. Car cette "force" m’est maintenant plus familière et j’apprends à ne plus prêter, à toutes ses manifestations, une traduction inadéquate.
Tout n’est qu’illusion dans nos sensations de dégoût ou de plaisir, de désir ou de rejet. Il suffit de détecter l’illusion pour que circule, un peu plus librement, ce qui n’existe pas.


C'est ainsi également avec les dessins, lorsque la transmission reste pendant une demie-seconde à peu près pure, dénuée d’intention, de jugement, de désir.
Je fais ceci, c’est tout.
Et tout ce que je ressens n’est rien, sans rapport avec l’existence. Création de l’esprit.
Nier la Force, et par là même toutes les forces et frictions, cela revient à laisser exister tout librement, et être envahi.

 


_____________________La carte de la journée_____________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour vos commentaires...